décembre 14, 2015
Inventer l’interdisciplinarité entre médecins généralistes et sociologues
Soirée thématique du 14 janvier 2016
Sciences Humaines et Santé a le plaisir de recevoir pour sa première soirée thématique Anne-Chantal Hardy, sociologue et directrice de recherche à l’UMR CNRS 6297 Droit et changement social, MSH Ange-Guépin, Nantes.
Le jeudi 14 janvier 2016 de 19h45 à 22h au Centre Popincourt, 6 rue de Buzenval, 75020 Paris (Métro : Avron ou Buzenval)
Il s’agit de faire état de plusieurs expériences de « bricolage méthodologique » où les différents acteurs ont inventé et avancé dans l’interaction, laquelle a permis de faire émerger des apports de part et d’autre. L’objectif est de faire partager ces expérimentations aux membres de l’association et de susciter une réflexion collective sur les méthodes, en s’appuyant sur plusieurs illustrations, dont en particulier « l’entretien dans l’entretien » [1]. D’autres exemples de « techniques de travail collectif » seront présentés comme des consultations simulées et des accompagnements de travaux de médecins généralistes (mémoires en SHS et thèses en médecine).
Plan provisoire
- Comment les problèmes ont-ils émergé au sein du groupe ?
- Pourquoi et en quoi la pratique de la sociologie par des professionnels de santé doit-elle être un apport pour eux ?
- Quels seraient les principes (dont déontologiques) de ce type de travail ?
Pistes bibliographiques
Hamel, J. (2005). Sociologie et interdisciplinarité, un mariage de raison ? A contrario (1/Vol.3), 107-11.
Hughes, EC. (1996). Le regard sociologique. Essais choisis. Textes rassemblés et présentés par Jean-Michel Chapoulie. Paris : éditions de l’EHESS.
Saint-Martin (de), C., Pilotti, A. & Valentim, S. (2013). La réflexivité chez le Doctorant-Praticien-Chercheur. Une situation de Liminalité. ¿Interrogations?, (16) Identité fictive et fictionnalisation de l’identité (II), [lien]
[1] Dans le cadre d’une recherche interdisciplinaire qualitative, des entretiens conduits par un médecin généraliste (doctorante en sociologie) avec des médecins généralistes (sur des médicaments et la gestion de leurs effets indésirables) ont fait apparaître des « zones d’ombres » et des « implicites » réinterrogés dans un second entretien par une sociologue (tiers chercheur) : cela a demandé un important travail réflexif pour le professionnel mais a été « un plus » pour lui ainsi que pour la sociologue (« une production supplémentaire de richesse » : article à paraître au RIFREQ).